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D'après une nouvelle de Henri Falk, Alexandre Ryder a composé la Ronde des heures, sorte d'opéra-comique où se déroule l'histoire d'un chanteur, représenté par André Baugé. Le chanteur perd sa voix, quitte sa femme et son enfant pour qu'elles trouvent chez ses beaux-parents une aisance qu'il ne peut plus leur procurer. La pièce finit pour la joie de l'artiste et de tous les siens, après des aventures qui mènent le spectateur dans des endroits variés.

Pourra-t-on jamais réunir dans un film plus nombreux éléments de succès populaire, plus astucieux moyens de séduire le public que dans ce film ? Tout y est : depuis le : « Ris donc. Paillasse ! » qui retient au bord des cils les larmes d'un clown amoureux, jusqu'au : « Papa ! Papa ! » de la petite fille qui reconnaît son père sous l'aspect d'un pitre enfariné, en passant par la misère d'un ménage dont le chef ne trouve pas de place, quoiqu'il se présente fort bien, et par la sécheresse de coeur d'un beau-père du « grand monde » dont les mélodrames nous ont fourni déjà maints exemplaires. Que d'effets sûrs !


Quelle certitude dans l'emploi de tous les procédés qui font, inévitablement, que la dame sensible sort son mouchoir et pleure, dans les dix dernières minutes du spectacle ! Images et paroles, tout concourt, vous dis-je, à cette réussite (Pour vous n°118 du 19 février 1931).

Ce film a fait l'objet d'un remake en 1949 avec Lucien BAROUX dont je vous propose un extrait ci-dessous. Si vous êtes collectionneur de films, n'hésitez pas à me contacter directement daniel.lesueur@yahoo.fr

http://1949 La ronde des heures

 

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